Dans le roman Quand la lune saigne, d’Andreia Fernandes, mémoire et ancestralité se fondent, tout comme passé et présent, mythe et réalité, pour faire surgir une histoire familiale de luttes et de violences, du génocide des peuples autochtones inscrit dans le propre sang de l’héroïne. Avec élégance et habileté, l’autrice nous transporte d’un temps ancien à l’époque actuelle, à partir d’une blessure vive et qui semble, malheureusement, toujours ouverte, celle de l’effacement de nos propres racines qui forment notre identité. Mais il ne s’agit pas ici d’un livre à thèse ni d’un manifeste, mais d’une véritable œuvre d’art littéraire.
Leonardo Costaneto




Diplômée en physique à la PUC-Rio, Andreia Fernandes est écrivaine et dramaturge. Elle est l’autrice des romans Olhos de cobra, Prix Saraiva de Littérature 2014, Benvirá, 2015, et A borboleta, o sonho e o corvo, 2018. Ses nouvelles A borboleta azul et Lonjuras ont été primées : 1er prix au Concours de nouvelles d’Araçatuba, 2013, et 2e prix au Prix SESC du District Fédéral, 2013. Sa pièce Paz sem rosto a été consacrée meilleur spectacle lors d’un festival à Dresde, en Allemagne, en 2016.
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